Jeudi 28 septembre 2006 à 19:45

En fait, j'utilise ce mot comme pseudo, je le mets partout, à toutes les sauces, quand quelqu'un a besoin d'un mot pour me désigner et tout ça...

Xitiara...

Comme j'aime ce nom !

Mais en réalité, Xitiara n'est pas moi. Xitiara est le nom d'une guerrière inventée, créée de toutes pièces, au caractère calculé, mûrement réfléchi, des dizaines de fois recommencé, recalculé, recorrigé, gommé, sans cesse recommencé ! 

Xitiara est le nom d'une pensée.

Xitiara est le nom d'une admiration.

Xitiara est le nom d'une envie.

L'envie de devenir comme elle. D'avoir son caractère, sa façon de voir les choses, sa façon de se battre pour ce qu'elle croit, de secourir qui elle veut quand elle veut.

L'envie d'être forte, décidée, franche, sans peurs, sans hésitations inutiles, sans avoir honte de quoi que ce soit.

 

Je me suis souvent voilée la face, en me disant : "Voyons, tu es Xitiara, tu peux le faire ! Tu es une guerrière. Sois forte ! Réagis comme elle l'aurait fait à ta place." J'avais l'impression que ça m'aidait. Mais je n'en suis plus si sûre...Certes quand j'y pensais, j'avais moins peur. Certes, cela me donnait du courage.

 

Mais cela m'attristait, aussi, parce que je savais bien que jamais je ne pourrais être comme elle. Même si je l'imitais à merveille, même si je savais ce qu'il fallait faire pour réagir comme elle, ce n'était pas moi. Mes gestes et mes paroles n'étaient pas ceux et celles que j'aurais prononcées naturellement. C'était juste celles de Xitiara...

Finalement, Xitiara n'est qu'un rêve, un rêve que je ne pourrais jamais vivre. Je ne serais jamais que moi, une fille somme toute assez timide, qui a du mal à être franche, qui n'aura jamais assez de temps ni de moyens dans sa petite vie pour sauver qui que ce soit. J'aurais toujours honte de moi, de ce que je fais, de ce que je dis, je continuerais à craindre plein de choses, et à hésiter sur ce que je devrais ou pas faire.

Bien sûr, je peux continuer à faire semblant. Mais il arrivera forcément un moment où j'aurais peur, et à cet instant, je ne pourrais pas me cacher ce que je ressens.

Donc voilà, Xitiara n'existe pas...

Mais s'il-vous-plaît...Continuez de m'appeler comme ça !!!

 

Mardi 19 septembre 2006 à 21:02

Dans la rue, l'autre jour, deux copines qui parlaient..."Tu craches ? Mais ça doit pas cracher une fille !!!"...

Dans un reportage à la télé, l'interview d'un adolescent..."Une fille, ça sent bon, et c'est propre."...

Dans une chanson de Diam's {au fait, j'adooooooooooooooooooore Diam's !!!}..."Qu'il faut que je me case car une femme c'est stable !"..

...

COMMENT ?!

Alors comme ça, les filles devraient toutes ne pas cracher, être propres, sentir bon, et être avec quelqu'un, alors que les garçons, EUX, auraient le droit de faire ce qu'ils veulent ??? Et bien, moi, je ne suis pas d'accord !

Mesdemoiselles, mesdames, femmes, filles, levez-vous et protestez ! Protestez contre ces interdictions injustes et injustifiées ! Sortez dans la rue et crachez, puez, salissez-vous, larguez vos petits amis !!! Soyez libres de faire ce que vous voulez !!! Ah, les garçons auraient le droit de faire tout ça, et pas nous ?

Est-ce-qu'on va se laisser faire ? NON !

Est-ce-qu'on doit toujours être parfaites, parce que c'est comme ça ? NON !

Soyons imparfaites ! Soyons ce qu'on attend pas de nous !

Non mais !

Merci...D'avoir lu jusqu'au bout cet article...Comment dire ? De pur délire...

Vendredi 15 septembre 2006 à 19:44

Voilà qui est étrange...En ce moment, j'ai envie de...

...(suspense)...

...(mais si, vous avez très envie de savoir ce que je vais dire, donc il y a du suspense)...

Changer.

Mettre des lentilles, me maquiller, changer de parfum, faire du sport pour maigrir un peu et surtout pour me muscler, essayer des nouvelles coiffures, prendre mon courage à deux mains et parler à de nouvelles personnes...

Mais c'est étrange, venant de ma part. En effet, je ne me maquille jamais, parce que j'ai la flemme. D'ailleurs, je n'aime pas le sport parce que je suis flemmarde, et je n'aime pas tout le reste, pour la même raison. Bref, tout ces efforts ne me ressemblent vraiment pas. Donc j'imagine que je vais essayer de faire tout ça quand même (Xitiara la maso), et si ça me saoûle vraiment trop, je redeviendrais comme avant, c'est-à-dire sans maquillage (et sans reproches).

Donc, dorénavant, voici ma liste de choses à faire (si j'ai le temps et le courage):

-Commander des lentilles dès que j'en aurais l'occasion;

-me mettre du crayon et du mascara (OUH Là ! Tout ça d'un coup ??? Peut-être devrais-je modérer mes ardeurs...);

-aller m'acheter du parfum (qui sent bon si je trouve);

-m'inscrire à la natation du mercredi (et pas du samedi, non non non, celle du mercredi);

-me coiffer de manière...comment dire ? Plus...Ou moins ? Enfin, mieux.

-PARLER à DE NOUVELLES PERSONNES ??? Mais je suis folle moi...Comment est-ce-que je pourrais réussir à faire un truc pareil ??? En plus, je vais ennuyer tout le monde...Bon, je ne ferais ça que si on me parle d'abord...

Cette image n'a pas grand-chose à voir avec l'article, mais ce maquillage est superbe...Non ?

En tout cas...Merci...De m'avoir lue !

Lundi 11 septembre 2006 à 21:15

Alors...Sujet de philo d'aujourd'hui: Comment écrire quand on n'a pas d'inspiration...

Voyons voyons... En fait c'est la question que je me pose en permanence, sans jamais trouver de réponse...(dans ce cas-là on se demande pourquoi je fais un blog, oui oui vous avez raison, mais parfois j'ai de l'inspiration).

Alors...Ben j'imagine que je pourrais commencer par raconter ma journée, c'est une bonne introduction, généralement tout le monde raconte sa journée quand il n'a rien a dire...(quand c'est le matin, par défaut on parle de sa nuit).

Ce matin quand je dormais encore (ô moment béni !), j'ai rêvé que je loupais mon bus, et que j'oubliais plein de trucs chez moi, que j'étais tout le temps obligée de revenir chercher parce que c'était à chaque fois très important. C'était un cauchemar horrible et très stressant (je ne me contente plus de stresser pendant le jour, je stresse aussi pendant la nuit maintenant).

Bref, quand je me suis réveillée j'étais déjà de mauvaise humeur (et pourtant je me suis levée du pied droit). Ensuite, après avoir pris ma douche, je cherche un pantalon. Ô joie, je m'aperçois que mes pantalons ne me vont plus, à l'exception d'un seul, un jean. Preuve évidente que je n'ai pas maigri d'un pouce. Ok, c'est pas très grave, mais dès la matin, quand on est déjà de mauvaise humeur, ça n'arrange rien je vous assure. "La guerre du dernier bouton", merci, très peu pour moi, j'ai préféré abandonner et enfiler le jean !

Bref ! Je descend (en grommelant) afin de prendre un petit déj qui pourrait peut-être me remonter le moral (on peut toujours rêver). Et là, paf ! Je renverse du jus de fruits sur mon merveilleux jean et mon formidable tee-shirt. J'en avais PARTOUT (surtout sur mon merveilleux jean, le seul pantalon qui m'allait aujourd'hui). Je me suis carrément mise à grogner à propos de cette punaise de bon sang de bonsoir de brique de jus de fruit qui était très mal fichue et dont le but principal était de renverser tout le jus de fruit qu'elle contenait sur tout le monde au lieu de remplir tranquillement des verres, pour qu'on soit obligé d'en racheter aussitôt. Ma mère, ayant vu que mon humeur n'était point excellente, décida de ne rien dire.

J'arrive en cours, et  là, ma merveilleuse prof de français a gentiment demandé si tout le monde savait prendre des notes. Ce à quoi tout le monde a répondu "Non, très chère madame, nous ne savons point prendre des notes, veuillez nous en dispenser s'il-vous-plaît." (en abrégé: "non"). Elle a donc décidé très injustement de nous habituer dès aujourd'hui en parlant le plus vite qu'elle pouvait. Au bout de trois minutes, ça y était, tout le monde savait prendre des notes. Oh, pardon, ais-je dit que tout le monde savait prendre des notes au bout de trois minutes ? Je voulais dire que tout le monde a été largué dès la première minute. Nous avons donc demandé, en bons élèves que nous sommes qui voulons réussir à comprendre nos cours en les relisant, si notre charmante et compréhensive prof voulait bien aller un tantinet moins vite s'il-vous-plaît, pitié, car on ne suit plus rien. Bien entendu, elle a répondu, avec un gentil sourire: "Mais il faut écrire plus vite, voyons !". Résultat: Les trois pauvres phrases que j'ai laborieusement écrites me sont plus étrangères que trois pages de japonais ancien (si ça existe ^^").

Et pour terminer ma fabuleuse journée en beauté, j'ai eu 2 heures de physique !!! Comme j'adore la physique, ça ne m'a posé AUCUN problème !!! Pardon, ma langue a encore fourché (ou plutôt mes doigts). Je voulais dire que comme je déteste la physique, c'était...Je crois que tout le monde aura compris.

Enfin, je suis rentrée chez moi. J'avais presque envie de chanter "Alléluia, alléluia  !!!" à tue-tête dans la rue, mais je n'ai pas osé, je ne voulais pas en plus me choper une averse sur la tête qui aurait ternie cette faramineuse journée !!!

Bien, j'espère que j'ai bien exploité mon sujet...J'imagine que les commentaires me le diront ! Allez, je me mets une petite image pour me faire plaisir ? Et puis, ça remplira...

En tout cas, c'est bien la preuve qu'on a pas toujours besoin d'avoir de l'inspiration pour écrire...Mais je reste persuadée que c'est mieux quand on en a !!!

Je remercie Mr Mamour44444 pour m'avoir donné ce devoir, en espérant que je serais bien notée, même si mon devoir ne fait pas 4 pages...

Merci...de m'avoir lue...

Mercredi 6 septembre 2006 à 14:27

Dimanche dernier... Je sors dans mon jardin, et là, qu'est-ce-que je vois ???

 

"UNE TORTUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUE !!!"

m'écriais-je fort à propos.

Je l'ai presque immédiatement baptisée "Torti la tortue". Pourquoi "Torti" ? Parce que, vu qu'on ne connaissait pas son sexe, et que "Claude", pour une tortue, c'est pas super, ben j'ai préféré dire "Torti" que "La tortue". (et puis, c'était quand même plus mignon !)

Cette chère Torti la tortue, aussitôt arrivée dans mon jardin, s'est mise à explorer son territoire avec fierté et conviction. C'est-à-dire qu'elle a tracé ("fuiiiiiiiiiiit !") direct sur les oeillets d'inde. (Pour ceux qui ne connaissent pas, voici un oeillet d'inde:)

 

 

 

 

 

Bien sûr, mon chat n'était pas spécialement content de voir cette drôle de bestiole envahir son territoire. Il l'a regardée longuement,a surveillé ses moindres faits et gestes, mais il a sans doute fini par se dire qu'elle n'était pas si dangereuse, et il l'ignore désormais complètement. Ce qui n'est pas le cas de Torti, qui est, elle, très intriguée par cette bête à poils gris qui la surplombe de toute sa hauteur. Au lieu de l'observer, comme a fait le timide Minou, elle a opté pour une autre méthode, plus directe (et moins peureuse, il faut bien l'admettre): elle a résolu de le courser. Mon chat a donc été obligé de fuir, une tortue aux trousses.

Courage Minou ! De dures journées t'attendent !!! Un conseil: trouve-toi une jolie place en hauteur, tu auras la paix !

Quoique...Torti a bien essayé d'escalader le grillage...

Merci...De m'avoir lue...

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